- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Européen
- Immobilier
- Toute la matière
- > Bail
- > Construction
- > Copropriété et ensembles immobiliers
- > Crédit immobilier
- > Droit rural
- > Environnement
- > Expertise
- > Expropriation
- > Fiscalité immobilière
- > Marchés de travaux
- > Procédure civile et voies d'exécution
- > Professions
- > Propriété
- > Sûreté et publicité foncière
- > Urbanisme
- > Vente
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- Avocat
Article

Royaume-Uni : conformité du réexamen des peines de perpétuité réelle avec la Convention européenne
Royaume-Uni : conformité du réexamen des peines de perpétuité réelle avec la Convention européenne
La grande chambre de la Cour européenne des droits de l’homme juge que la procédure de réexamen des peines de perpétuité réelle au Royaume-Uni est désormais conforme à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme relatif à l’interdiction des traitements inhumains et dégradants.
par Nelly Devouèzele 1 février 2017

En 1984, Arthur Hutchinson, ressortissant britannique né en 1941, a été reconnu coupable de trois chefs de meurtre, de viol et de cambriolage aggravé, et condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité, le juge recommandant au ministre de l’intérieur d’appliquer une période punitive de dix-huit ans. En décembre 1994, une peine de perpétuité réelle lui a été imposée par le ministre. En mai 2008, la High Court, saisie sur le fondement du Criminal Justice Act de 2003, a jugé qu’il n’y avait pas de raison d’infirmer la décision du ministre. M. Hutchinson a été débouté de son recours devant la cour d’appel en octobre 2008.
Le 10 novembre 2008, M. Hutchinson a introduit une requête devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), invoquant une violation de l’article 3 de la Convention européenne, relatif à l’interdiction des traitements inhumains ou dégradants, au regard de la peine de perpétuité réelle qui lui a été infligée et de l’absence d’espoir d’être libéré.
Par un arrêt du 3 février 2015, une chambre de la quatrième section a conclu à la non-violation de l’article 3 de la Convention européenne. Le 1er juin 2015, l’affaire a été renvoyée, à la suite de la demande du requérant, devant la grande chambre, qui a ainsi été amenée à se prononcer à nouveau sur la conformité de la peine de perpétuité réelle dans le droit interne du Royaume-Uni avec l’article 3 de la Convention européenne.
En effet, dans un arrêt de 2013 (CEDH, gde ch., 9 juill. 2013, n° 66069/09, Vinter c. Royaume-Uni, Dalloz actualité, 12 juill. 2013, obs. M. Léna ; ibid. 2713, obs. G. Roujou de Boubée, T. Garé, M.-H. Gozzi, S. Mirabail et T. Potaszkin
; ibid. 2014. 1235, obs. J.-P. Céré, M. Herzog-Evans et E. Péchillon
; AJ pénal 2013. 494, obs. D. van Zyl Smit
; RSC 2013. 625, chron. P. Poncela
; ibid. 649, obs. D. Roets
), elle avait jugé que le droit interne du Royaume-Uni n’offrait pas de...
Sur le même thème
-
Contrôle de l’exercice de la liberté d’expression : deux nouvelles illustrations en matière de discrimination et de recel et dégradations
-
Refus d’obtempérer et recours à la force meurtrière
-
Liberté d’expression : mise en œuvre du contrôle de proportionnalité pour les délits d’entrave à la circulation et de dénonciation calomnieuse
-
Contrôle judiciaire et principe de spécialité dans le cadre du transfert d’un individu condamné au sein de l’UE
-
La condamnation du Point dans l’affaire Bygmalion n’a pas enfreint la liberté d’expression
-
Délais de reconnaissance et d’exécution des condamnations prononcées par un État membre de l’UE : un caractère purement indicatif ?
-
Remise d’un réfugié en exécution d’un mandat d’arrêt européen : revirement favorable à l’efficacité de l’instrument
-
Validité de la captation des données EncroChat : recours préalable obligatoire devant les juridictions françaises
-
Récidive et qualité d’État membre de l’Union européenne
-
Partie civile et égalité des armes