- Administratif
- Toute la matière
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Toute la matière
- > Audiovisuel
- > Commerce électronique
- > Communications électroniques
- > Contrat – Responsabilité
- > Cyberdélinquance
- > Infrastructures et réseaux
- > Intelligence artificielle
- > Droits fondamentaux
- > Propriété industrielle
- > Propriété littéraire et artistique
- > Protection des données
- > Statut professionnel
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Rejet de la demande d’annulation d’une sentence arbitrale
Rejet de la demande d’annulation d’une sentence arbitrale
La Cour de cassation considère que, dans l’affaire jugée, l’existence d’un éventuel conflit d’intérêt pouvant engendrer un risque de défaut d’indépendance et d’impartialité du président du tribunal arbitral apparaît exclue, de telle sorte que le refus d’annulation de la sentence arbitrale par les juges d’appel est justifiée.
par Xavier Delpechle 23 mai 2017
L’affaire est connue, puisqu’elle a déjà été jugée par la Cour de cassation à deux reprises (Civ. 1re, 4 juill. 2007, 2 arrêts, n° 05-16.586 et n° 05-14.918, D. 2008. 451 , note T. Clay ; ibid. 2007. 2025, obs. X. Delpech ; Rev. crit. DIP 2007. 822, note L. Usunier ; 12 oct. 2011, n° 10-14.687, D. 2012. 2991, obs. T. Clay ). Elle y revient une troisième fois dans cet arrêt du 4 mai 2017. Il faut dire qu’elle est complexe, compte tenu de la multiplicité des sentences arbitrales à laquelle elle a donné lieu. Mais elle connaît ici son épilogue, puisque la Haute juridiction rejette cette fois le pourvoi qui lui est soumis. Il émane de la société libanaise Groupe Antoine Tabet (le GAT), qui a pour activité le financement de travaux publics, notamment en Afrique. Cette société a passé, en 1992 et 1993, des conventions de financement avec la République du Congo. Celle-ci a chargé une société pétrolière, TEP Congo, qui l’a accepté, de payer les échéances du prêt. Mais la République du Congo estime avoir trop payé. La société pétrolière a été condamnée, par les juridictions judiciaires suisses, à payer au GAT une somme supérieure à 64 millions de francs suisses. Ces décisions ayant été déclarées exécutoires en France, les pourvois ont été rejetés par deux arrêts du 4 juillet 2007 (préc.). Parallèlement, la République du Congo a mis en œuvre une procédure d’arbitrage à Paris, sous l’égide de la chambre de commerce internationale, sollicitant le remboursement par le GAT des sommes versées, selon elle, sans cause. Par une première sentence du 30 mars 2000, le tribunal arbitral a statué sur sa compétence. Par une deuxième, en date du 4 juin 2002, il a, notamment, dit y avoir lieu à intérêts, les parties devant les...
Sur le même thème
-
Chronique d’arbitrage : la Cour de cassation fait (encore) de l’arbitrage sans le savoir
-
Clauses de conciliation préalable « à toute instance » : où l’« inclusivité » se révèle piégeuse…
-
Vers une réglementation du financement de contentieux par les tiers dans l’Union européenne
-
Chronique d’arbitrage : avis de retour au calme
-
Chronique d’arbitrage : le juge anglais, juge universel de l’arbitrage ?
-
Arbitrage international : la nouvelle donne
-
Chronique d’arbitrage : l’influence du décret du 29 décembre 2023 sur l’exercice des voies de recours
-
Chronique d’arbitrage : le Conseil d’État enterre Galakis
-
Chronique CEDH : la lex sportiva prise dans les mailles du filet des droits de l’homme
-
Chronique d’arbitrage : effet utile v. volonté des parties