- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Procès du Carlton : la belle défense
Procès du Carlton : la belle défense
Les plaidoires de la défense continuent au procès du Carlton, à Lille. Quatorze prévenus sont renvoyés devant le tribunal correctionnel notamment pour proxénétisme aggravé.
par Marine Babonneaule 20 février 2015

Il y a 60 000 avocats en France. Chacun d’une espèce différente. Hier, ils étaient sept à plaider pour quatre prévenus. Tous ont néanmoins fini d’achever le peu qu’il restait de l’instruction faite dans ce dossier, tous ont fait valoir le caractère extraordinaire d’une affaire qui, sans la présence de DSK, n’aurait pas vu le jour. Dans ces conditions, si le procureur de la République a requis la relaxe pour l’ancien dirigeant du FMI, pourquoi ne l’a-t-il pas fait pour les autres ?
D’abord, l’orfèvre. C’est Olivier Bluche, l’avocat du commissaire divisionnaire Jean-Christophe Lagarde, soupçonné d’avoir mis en relation des prostituées avec DSK, qui a ouvert l’audience lilloise. L’avocat parisien est l’homme de la cote, l’homme des PV. Rien n’est dit au dépourvu. Pendant une heure et 45 minutes, il cite, à plus soif, les contradictions, les « témoignages erronés » contenus dans les 37 tomes de l’instruction faite « à charge ». « Vous ne trouverez pas un acte à décharge » dans tout cela. « Jean-Christophe Lagarde a été placé en garde à vue le 18 octobre 2011, il a été déféré, placé sous contrôle judiciaire, on lui a demandé de quitter la région Nord Pas-de-Calais, il a été suspendu administrativement pendant quatre mois… et il n’y a eu qu’une seule audition. Une seule audition sur toute la durée de l’instruction ». L’ancien secrétaire de la Conférence aime la procédure. C’est lui qui a déposé une requête en nullité à l’ouverture du procès pour dénoncer les origines troubles de l’enquête (V. Dalloz actualité, 11 février 2015, obs. M. Babonneau isset(node/171008) ? node/171008 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>171008), violant, selon lui, le principe du procès équitable. « Alors, c’est vrai que nous avons fait de la...
Sur le même thème
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Diffusion d’une circulaire relative à la prise en charge des personnes de nationalité étrangère définitivement condamnées
-
Compétence du pouvoir exécutif en cas de conflit entre MAE et extradition
-
L’information obligatoire des autorités compétentes de l’État de condamnation avant de refuser l’exécution d’une peine
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
Mort de Rémi Fraisse : carton rouge pour le France
-
Contrôle de l’exercice de la liberté d’expression : deux nouvelles illustrations en matière de discrimination et de recel et dégradations
-
Refus d’obtempérer et recours à la force meurtrière
-
Liberté d’expression : mise en œuvre du contrôle de proportionnalité pour les délits d’entrave à la circulation et de dénonciation calomnieuse
-
Contrôle judiciaire et principe de spécialité dans le cadre du transfert d’un individu condamné au sein de l’UE