- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Européen
- Immobilier
- Toute la matière
- > Bail
- > Construction
- > Copropriété et ensembles immobiliers
- > Crédit immobilier
- > Droit rural
- > Environnement
- > Expertise
- > Expropriation
- > Fiscalité immobilière
- > Marchés de travaux
- > Procédure civile et voies d'exécution
- > Professions
- > Propriété
- > Sûreté et publicité foncière
- > Urbanisme
- > Vente
- IP/IT et Communication
- Toute la matière
- > Audiovisuel
- > Commerce électronique
- > Communications électroniques
- > Contrat – Responsabilité
- > Cyberdélinquance
- > Droit de la presse
- > Infrastructures et réseaux
- > Intelligence artificielle
- > Droits fondamentaux
- > Propriété industrielle
- > Propriété littéraire et artistique
- > Protection des données
- > Statut professionnel
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- Avocat
Article

Garde à vue : contrôle des exigences de l’article 62-2 du code de procédure pénale
Garde à vue : contrôle des exigences de l’article 62-2 du code de procédure pénale
La garde à vue doit être l’unique moyen de garantir la comparution éventuelle de l’intéressé devant le procureur de la République.
par Dorothée Goetzle 30 juin 2017

L’arrêt rapporté est un nouveau témoignage des conséquences pratiques importantes entraînées par la loi du 14 avril 2011 qui, au sujet du recours à la garde à vue, a entraîné le passage d’un système traditionnel d’opportunité de la mesure à un système fondé sur la légalité de la mesure (v. Rép. pén., v° Garde à vue, par C. Mauro).
En l’espèce, à la suite d’une dénonciation, il est reproché à un notaire plusieurs agissements susceptibles d’être qualifiés de faux en écriture publique aggravé, faux et usage et escroquerie, ce qui entraîne l’ouverture d’une enquête réalisée, sur instructions du parquet, par la gendarmerie. Lors de l’enquête, le notaire concerné par la dénonciation remet aux enquêteurs, à deux reprises et sans faire de déclarations, diverses pièces utiles à la procédure. Sur réquisitions du procureur de la République, les officiers de police judiciaire le font comparaître et le placent en garde à vue, cette mesure étant presentée comme l’unique moyen de garantir la présentation de l’intéressé devant le magistrat du parquet afin que celui-ci puisse apprécier la suite à donner à l’enquête. Dorénavant prévu par l’article 62-2 du code de procédure pénale dans sa rédaction issue de la loi n° 2011-392 du 14 avril 2011, le recours à une garde à vue fondée sur ce motif n’est pas inédit. En effet, la Cour de cassation avait déjà admis, avant la loi de 2011, le placement en garde à vue d’une personne à seule fin de pouvoir la déférer devant le procureur de la République (Crim. 22 mai 2001) et ce alors même que l’ancien article 63, alinéa 1er, ne justifiait cette mesure que pour « les nécessités de l’enquête ».
Dans l’arrêt rapporté, la garde à vue prend fin sans que l’intéressé ait été présenté au procureur de la République. À la suite de l’ouverture, deux jours plus tard, d’une information judiciaire, il est mis en examen des chefs susvisés. Il dépose une requête en nullité des pièces de la procédure, notamment de...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
Circulaire de politique pénale générale : narcotrafic et violences contre les personnes
-
Référé pénal environnemental : l’application des principes directeurs du procès pénal en question
-
La prééminence procédurale de la saisie pénale sur les voies d’exécution civiles : un principe posé par la loi et étendu par la jurisprudence
-
Refus d’obtempérer et recours à la force meurtrière
-
Précision sur l’adéquation des dispositions légales relatives aux captations de données informatiques
-
Contrôle juridictionnel des opérations administratives réalisées par l’administration fiscale : réaffirmation du caractère restrictif de l’office du juge pénal
-
Lieu privé d’entrepôt de véhicules et pose d’une balise GPS
-
L’interpellation provoquée par un stratagème : l’adoubement par la chambre criminelle
-
Droits de la défense en matière de contrôle des obligations en droit des transports : une voie sinueuse
-
Non-transmission d’une QPC relative au régime des visites domiciliaires en matière d’urbanisme